Crise congolaise et Dialogue : Kodjo se radicalise sur instructions de Mme Zuma !

Edem kodjo 1
On ne le répétera jamais assez : la Communauté internationale met tout en œuvre pour que le spectre du Burundi ne contamine pas la Rdc.

Nous l’avons écrit dans plusieurs éditions. Pour l’instant, cette Communauté internationale préfère suivre en spectateur moins engagé la crise politique au Congo-Kinshasa. Mais incidemment, nous révélons qu’en cas d’alerte rouge, l’Onu, l’UE, l’UA et les USA n’hésiteraient pas à passer à la méthode forte. A la mise au pas de la classe politique congolaise comme ce fut le cas à Sun City.

Consigne

Eh bien, il faut dire que Kodjo vient de lancer la première alerte. Elle n’est pas encore rouge. Elle est simplement verte. En effet, devant l’impasse frappant le processus du Dialogue, le Facilitateur a fait savoir que l’on court vers un grand risque.

Informée de l’alerte, Madame Zuma l’a aussi relayée à un niveau plus élevé. Des sources parlent du Secrétariat général des Nations Unies.

Il ne faut pas oublier que pour la gestion de la crise congolaise, ces dernières se sont complètement déchargées sur l’Union africaine. Avec la consigne ferme de l’obligation des résultats.

Piégée

Prenant ainsi toute la mesure de la situation, la brain trust de l’Union africaine a décidé de faire passer le processus du Dialogue à la vitesse supérieure. Des recoupements en notre possession indiquent que Kodjo a pour mission, de retour d’Addis-Abeba, d’imposer pratiquement le Comité préparatoire du Dialogue.

La stratégie choisie semble celle de valider les listes de la Majorité, où il ne se pose aucun problème, ainsi que celle de l’Udps. Ainsi, le Comité préparatoire peut théoriquement être réputé fonctionnel.

Ainsi, toutes les difficultés et réclamations seront versées à la compétence de ce Comité comme les revendications de l’Udps sur sa feuille de route en rapport avec le Dialogue.

L’Union africaine voudrait proposer à Etienne Tshisekedi de tenter le premier test de consensus au niveau du Comité préparatoire sur la question. Viendra ensuite l’examen des plaintes des autres courants de l’Opposition.

On reste convaincu, au niveau de l’UA, qu’il faut que quelque chose démarre à tout prix entre la Majorité et l’Udps. Quelle que soit l’ampleur de la flamme qui va ainsi prendre, cette dernière aura un effet d’entraînement.

Ici, l’on voudrait imposer l’expérience de responsabiliser totalement la classe politique congolaise dans la recherche de la solution à la crise congolaise. De ce point de vue le facilitateur de l’UA estime s’être laissé piéger par Tshisekedi et ses troupes. Il n’est pas question de demander à ce dernier de trancher sur des questions devant relever du Comité préparatoire. Si elle réussit cette manœuvre permettra d’imputer le succès où l’échec du Dialogue aux représentants de la classe politique qui feront partie du Comité préparatoire.

Par LP

Leave a comment

Your email address will not be published.


*