Désormais, la peur a changé des camps. Monsieur Kabila dans un communiqué publié ce jour par son directeur de cabinet Néhémie Mwilanya, tient à informer l’opinion tant nationale qu’internationale sur la poursuite de la mission de bons offices de la Cenco afin de rapprocher les points de vue entre le rassemblement et ceux qui ont pris part au dialogue. Ensuite, voyant approcher la date de la fin de son deuxième et dernier mandat, il demande au rassemblement et à ceux qui « prônent le recours à la violence » de lancer un message à l’apaisement ».

L’heure n’est plus aux menaces comme il en avait formulé dernièrement dans son discours devant le congrès. Le changement de ton est consécutif aux menaces des sanctions de l’Union Européenne et des Etats-Unis d’une part et la pression de la rue représentée par les jeunes de la Lucha, Filimbi, etc qui exigent son départ après son deuxième et dernier mandat. Ses sbires qui croyaient déjà à l’échec de la mission de la CENCO,  pressaient le premier ministre Samy Badibanga de former son gouvernement afin de continuer à participer à la mangeoire.

Kabila aurait-il répondu favorablement aux exigences du rassemblement? Quelles sont les nouvelles propositions qu’il aurait remises à la CENCO à l’intention du rassemblement? Nous le saurons dans les heures qui viennent.

Lumbamba Kanyiki

(Ci-dessous le communiqué de la présidence)