La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Elections (SYMOCEL) préconise l’organisation d’un Forum National sur les réformes électorales. Cette plateforme de la société civile invite les deux chambres du Parlement et le Gouvernement à mettre rapidement sur pied une cellule de concertation avec les parties prenantes en vue de l’organisation dudit Forum.

Selon la SYMOCEL, les réformes envisagées aboutiront sans nul doute à plus de transparence du processus électoral, à l’égalité de chance des compétiteurs et à plus d’inclusivité, particulièrement en ce qui concerne les femmes.

« La SYMOCEL entend engager les parties prenantes, les institutions publiques, les partis et regroupements politiques, les universitaires, la société civile, les confessions religieuses, les Cours et Tribunaux et la population congolaise, à s’approprier cette réflexion qu’appelle le Chef de l’Etat, afin que ces réformes soient, cette fois-ci, largement consensuelles. Il y va, de l’avis de la SYMOCEL, de l’approfondissement de notre démocratie, de la consolidation de notre unité nationale, de la paix et du développement inclusif de notre pays », dit cette plateforme qui avait déployé la deuxième plus grande mission électorale dans le pays en décembre 208.

Dans son discours sur l’état de la nation le 13 décembre au Palais du Peuple, devant les deux chambres du parlement, réunies en congrès, Félix Tshisekedi avait évoqué les avantages du rétablissement du second tour de l’élection présidentielle. Pour lui, cela permettra au futur président de la République de revêtir une légitimité suffisante pour bien appliquer sa vision. Félix Tshisekedi a aussi invités députés et sénateurs à réfléchir sur  le mode de scrutins des élections indirectes, gouverneurs et sénateurs.