L’Udps évoque une transition sans Kabila

tshisekedji
Les dialogueurs de l’Udps ont leur agenda. C’est remplacer Kabila par Etienne Tshisekedi à la magistrature suprême à la fin du dialogue. Dans les rêves les plus fous, la direction de l’Udps croit à ce schéma qui relève purement de l’utopie. Félix Tshisekedi pense qu’au dialogue, il sera question de savoir pourquoi les élections ne vont pas se tenir dans le délai constitutionnel. Le secrétaire national de l’Udps chargé des relations extérieures estime que, lors des travaux, il faudra recourir à l’expertise internationale pour se rassurer avec exactitude pourquoi les élections ne peuvent pas avoir lieu dans le délai prévu. Si ce n’est pas possible de tenir ce délai, il faut établir les responsabilités, dit-il. Le pouvoir doit nous dire pourquoi il ne l’a pas fait alors qu’on sait qu’il devait décaisser chaque année dans les budgets de l’état, deux cent millions de dollars pour l’organisation des élections. Pour lui, le pouvoir de M. Kabila doit tirer les conséquences si l’échec d’organiser les élections dans le délai constitutionnel lui est imputé. Seul en ce moment là, explique Félix Tshisekedi, qu’on pourra envisager une transition. Mais, selon lui, une transition sans ceux qui ont échoué. Logique de la récupération de l’impérium oblige. C’est donc, le plan Tshisekedi pour reprendre le pouvoir qui est ainsi étalé au grand jour par le fils du leader. A la majorité, on s’en moque. Qui va laisser à l’Udps le pouvoir sur la table, s’ils attendent ça de Kabila, ils se trompent, affirme un cardinal de la Majorité présidentielle pour qui le fils Tshisekedi fait monter les enchères pour avoir un grand nombre de postes au prochain gouvernement de transition. C’est une stratégie de l’Udps, ajoute-t-il. Félix Thisekedi se dévoile ensuite. Cette transition sera politique parce que la constitution ne la prévoit pas. Il s’agira de lever les options politiques. De quel droit le Félix Tshisekedi peut se permettre de parler de transition mais conteste aux autres opposants de le dire. Quand Mbikayi parle de la transition, le même  Félix Tshisekedi le boude et le taxe de Kabiliste mais comme c’est lui qui le dit, il pense que c’est normal, le peule va accepter leur machination, dénonce un radical opposant. A l’Udps, l’idée de récupérer le pouvoir hante cadres et militants après ce qu’ils qualifient de ‘‘hold up électoral’’ de 2011. Ils considèrent que le leader maximo avait gagné haut la main le scrutin. Seulement au dialogue, il leur sera difficile, si pas impossible d’atteindre cet objectif. Peut-être partager le pouvoir avec le régime Kabila. Et là, ils se mettront le peuple sur le dos, a prévenu Kasongo Jules, un analyste politique.

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