Des hommes plus influents du régime Kabila sont sur le point de subir aussi les mêmes sanctions que le chef de la police de Kinshasa. Ils sont sur la liste noire de l’administration Obama. Des équipes travaillent pour identifier leurs avoirs et tous leurs réseaux à travers le monde. Kanyama a constitué juste un ballon d’essai pour voir si le pouvoir de Kinshasa va reculer. Sénateurs et congressistes américains accroissent la pression pour plus des sanctions contre les puissants de l’entourage du chef de l’état. Peu hésitants avant pour l’effet contraire que les sanctions pouvaient avoir, les Etats-Unis ont résolu de bousculer le président Kabila pour que ses services stoppent la répression contre l’opposition. A l’approche du décembre de tous les dangers, les occidentaux craignent le bain de sang. Ainsi, ils appellent le pouvoir à ne pas réprimer les manifestants pacifiques. Au même moment, l’Union Européenne a déjà apprêté sa liste des personnalités à sanctionner. Seulement, des contradictions internes retardent sa publication. Tout porte à croire que si Kinshasa n’envoie aucun signal positif en matière de respect des droits de l’homme, un déluge de feu risque de s’abattre sur le système.