Un procès bidon à l’Est du pays. Le Tutsi Power pourrait passer à la vitesse supérieure

Un distraction est en train d’être créée à l’Est du pays. Un faux procès destiné à détourner l’attention des Congolais(es) d’un fait déstabilisant les ennemis et adversaires internes et externes du Congo-Kinshasa. La montée de la résistance congolaise à l’intérieur et à l’extérieur du pays les perturbe. Ils se préparent à passer à la vitesse supérieure.
Dans ce même ordre d’idées, la décrispation politique dont il est question à Kinshasa est un leurre.
Pour les non-initiés aux stratégies géopolitiques, l’accusation portée à l’endroit des djihadistes par le gouvernement fantoche de Kinshasa est un signal fort. Le procès bidon mené contre les djihadistes pourrait conduire à la déclaration de la guerre contre le djihadisme. Qu’est-ce que cela voudra dire ?
La guerre contre le terrorisme va être instrumentalisée pour que le Congo-Kinshasa continue d’être le théâtre de la lutte entre les grandes puissances. C’est-à-dire entre  »les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale » et les puissances émergentes. La Chine et la Russie font très peur aux puissances. Ces deux pays entretiennent de bonnes relations avec certains pays voisins du Congo-Kinshasa.  »Les vainqueurs de la deuxième guerre mondiale » ne souhaitent pas qu’ils aient des relations commerciales fructueuses avec notre pays. Cela pourrait porter atteinte à  »leur sécurité nationale ».
Un revirement est en train de s’opérer au niveau du gouvernement fantoche de Kinshasa. Il vient de renoncer à son discours souverainiste. C’est le prix qu’il doit payer pour poursuivre son rôle de nègre de service. Les derniers contacts entre JOKA et ses deux mentors du Rwanda et de l’Ouganda auraient quelque chose à avoir avec ce changement de perspective.
Dans ce contexte de  »la reprise de la guerre froide », qui va être sacrifié sur l’autel des intérêts du 1% transnational ? Ce sont les populations congolaises.
Le Tutsi Power, contrairement aux apparences, n’a pas renoncé à son projet : la constitution de son  »empire Hima Tutsi » au cœur de l’Afrique, avec l’appui de ses parrains.
Comment faire pour ne pas céder à la perpétuation du  »génocide congolais » ?
Comprendre cet enjeu et en parler avec nos masses populaires partout au Congo-Kinshasa comme le chef coutumier Kamwina Nsapu l’a fait avec son peuple serait déjà un début de soulution. Cela peut permettre à ces masses de se mobiliser pour leur légitime défense en connaissance des causes.
La bêtise serait de croire, pour le moment, que  »la communauté internationale » va venir au secours des Congolais(es). Son silence honteux face aux derniers massacres de Beni en dit long. Les temps sont très critiques.  »Tshimbidi bualu ; bualu kabuabu ». Qu’on se le dise !
Mbelu Babanya Kabudi

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