Valentin mubake de l’UDPS: Une constitution d’un pays, on ne la négocie pas; on l’applique

Jean-Marc Kabund-a-Kabund et Valentin Mubake, membres du Rassamblement, lors de l’ouverture du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 08/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.
Jean-Marc Kabund-a-Kabund et Valentin Mubake, membres du Rassamblement, lors de l’ouverture du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 08/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.

Jean-Marc Kabund-a-Kabund et Valentin Mubake, membres du Rassamblement, lors de l’ouverture du dialogue national inclusif à Kinshasa, le 08/12/2016. Radio Okapi/Ph. John Bompengo.

Il l’a déclaré haut et fort sur les ondes de TV5 monde hier, 08 décembre: Une Constitution d’un pays, on ne la négocie pas; on l’applique. A elle seule, la phrase de Valentin Mubake résume la position que le  rassemblement va défendre pendant les trois jours que va durer le dialogue national inclusif entre la majorité présidentielle et le rassemblement des forces acquises au changement. Cette position est aussi celle du peuple congolais soutenu par la communauté internationale. Et Valentin Mubake de rappeler: « Quand vous avez épuisé deux mandats successifs comme chef de l’Etat, vous n’avez plus le droit de rester un jour de plus. Cela s’appelle article verrouillé par la Constitution ».

Le 19 décembre 2016, le deuxième mandat de Kabila arrive à sa fin. Mais ce dernier ne donne pas de signes de vouloir céder le pouvoir à l’expiration de son dernier mandat. Et rien ne prouve qu’il va, de bonne foi, céder le pouvoir. Le rassemblement déclare aller au dialogue inclusif pour préparer une période de transition afin de préparer les élections sans Kabila et non pour consacrer le glissement.

Beaucoup de nos lecteurs ont souhaité que le peuple se rassemble au centre interdiocésain de Kinshasa où se tient le dit dialogue afin de faire pression sur les participants.

Attendons voir.

Lumbamba Kanyiki

 

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