Lubaya: «Essoufflés, ils font le tour de certaines capitales africaines, sanctuaires de la tyrannie» -Tribune

Claudel Lubaya lors d’une émission au studio de Radio Okapi à Kinshasa, le 7/04/2017. Photo John Bompengo

Tribune. Claudel Lubaya, député national et président du parti politique UDA (Union Démocratique Africaine Originelle) estime que le pouvoir en place n’a plus de base légale. Dans une…

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Claudel Lubaya, député national et président du parti politique UDA (Union Démocratique Africaine Originelle) estime que le pouvoir en place n’a plus de base légale. Dans une tribune envoyée à la rédaction d’ACTUALITE.CD ce dimanche 07 Mai 2017, Claudel Lubaya pense que le pouvoir en place est essoufflé et cherche des soutien auprès de certains régimes africains.

Kinshasa essoufflé

Ils ont violé la Constitution. Ils ont violé l’Accord du 31 décembre 2016. Ils viennent de chiffonner l’Arrangement particulier. Leur pouvoir n’a plus de base légale, il est sans assises, comme un tigre en papier.

Isolés sur la scène internationale, ils ont déjà perdu, en interne, toute légitimité et tout appui  objectif. Rejeté par le peuple, le débauchage, le mensonge et la violence restent désormais leur seul rempart sur fond de maladresses systématiques et de scandales à répétition. Violences au Kasaï, viols à l’Est, panama papers, lumumba papers, passports papers sont les derniers scoops qui ont fini de démasquer les fondements et objectifs d’un régime méprisant pour le peuple congolais.

Essoufflés, ils font le tour de certaines capitales africaines, sanctuaires de la tyrannie et références en matière de répression, pour solliciter le soutien! En quel domaine? Kigali, Bata, Bujumbura, le Caire, N’Djamena et Libreville n’ont rien de positif à nous apprendre. C’est dans ces villes que règnent les derniers vestiges de la tyrannie africaine, de la honte et de la nausée. C’est dans ces villes que règnent des pouvoirs corrompus, usés et rejetés par leurs peuples.

Tout ça, c’est bon mais ce n’est pas suffisant. Le régime de Kinshasa refuse d’accepter l’évidence : mandat esilaaaaa et de tout ce qu’il peut essayer, rien ne marchera. Le bail est fini. La rupture consacrée. Il faut partir. Vite et maintenant. C’est le moment.

Claudel Lubaya, député national

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