UN CARNAGE AU KASAI

Les couvents et les paroisses catholiques de Bilomba, Ndekesha,
Masuika et Luebo sont la proie de traitement severes et inhumains de
la part de militaires congolais et de centaines de guerriers-rebelles,
identifies comme etant de sujets de l’armee Rwandaise incorporés dans
les FARDC.
Nos sœurs Kasaiennes sont violées, et les prêtres assassinés à
Tshikapa dans des incidents tres isoles et souvent non couverts par la
presse. Les congolais Lubaphones sont pourchassés comme des gibiers
toutes les nuits au nom d’une certaine mission du gouvernement visant
à demanteler la resistance de jeunes activistes Kamuina Nsapu. Ces
derniers se sont donne le devoir et la mission de defendre leur
contree du projet en cours et execute depuis Kinshasa de deplacer la
population du territoire qui serait soumis aux recherches
d’exploration et sous peu à l’exploitation de produits sous-sol par
l’intermediaire de firmes etrangeres. Un scenario très très identique
au cas de deplacement massif et force de populations de leurs villages
et/ou d’extermination de resistants dans les provinces du Kivu.
De miliers de villageois, citoyens innocents quittent leurs maisons à
l’ecoute de nouvelles d’attaques imminentes… Un grand nombre de
congolais a traverse la frontiere-ouest du pays vers l’Angola pour
trouver refuge.
Plusieurs femmes, jeunes hommes, vieillards et enfants sont morts sur
la route, de peur, de fatigue, de faim… Les images de jeunes filles
mutilees, des enfants avec de plaies beantes dans le crane, ou de
jeunes hommes dont les jambes ont été estropiees à la machette que
j’ai recues sont tellement horibles que j’ai decide de ne pas les
publier sur le reseau.
Le carnage de guerriers etrangers (habilles en militaires congolais)
au Kasaï est reel. Les medias sont eloignes de lieux de massacres, et
à Kinshasa, la capitale de la RDCongo, les autorites en charge de
veiller à la securite de biens et vies humaines ne disent mot …
La tragedie humaine au Kasaï (RD Congo) et ses repercussions à la
frontiere Angolaise ne sont relayees que par occasions dans la presse
Angolaise (en langue portugaise).
Il est du devoir de tout citoyen congolais, de tout etre humain de
chercher à s’informer, et de passer cete information aux autres, aux
instances de la Monusco, aux institutions internationales de Droits de
l’homme, aux groupes parlemetaires de pays occidentaux
et ceux de l’UA.
Il est temps, une fois de plus, de condamner ces exactions et attaques
criminelles, et de tenir illico pour responsables les autorites des
villes, les instances provinciales et gouvernementales coupables de
negligence et de meurtre dans l’exercise de fonctions dont ils ont la
charge.
Le Congo se vide de son peuple en silence… Apres le Kivu, un nouveau
front, theatre d’un genocide humain sous besoin d’exploitation du
sous-sol congolais s’installe au Kasaï …
L’Urgence s’impose!!!!

Correspondant de Kasai Direct

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