« Arrestation de Franck Diongo » : un nouveau cas à verser à la commission Decrispation

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Arrêté, tabassé par les éléments de la garde républicaine, selon les proches de l’opposant, Franck Diongo sera jugé mardi en procédure de flagrance devant la cour suprême de justice. On accuse le président du Mouvement Lumumbiste Progressiste d’avoir brutalisé et séquestré trois éléments de la garde présidentielle à sa résidence. A la Présidence de la République, c’est le conseiller diplomatique du chef de l’État, Barnabé Kikaya Bin Karubi qui a pris parole pour décrier l’acte posé par Diongo. Il annonce qu’il est passé devant le procureur général de la république et qu’il sera jugé en procédure de flagrance. Faux, rétorque la direction du MLP. Un grand tissu de mensonge. « Il s’agit d’un plan savamment monté pour éliminer notre leader », fustige un cadre du parti. Les militants du MLP mettent déjà tout sur la tête de Joseph Kabila si le pire arrivait au radical opposant. Le film de son arrestation est horrible. Diongo, un membre de sa famille, a été tabassé comme un vulgaire, pourtant, c’est un député national. Quelques jeunes de son quartier ont été arrêtés comme aussi deux de ses gardes du corps. Les organisations de droits de l’homme exigent sa libération sans condition. Interrogé, un leader du Rassemblement a promis de verser le dossier Diongo à la commission Description. La liste remise au chef de l’État doit être réactualisée en intégrant le dossier Diongo. « Nous pouvons pas accepter ce montage ridicule et honteux ». Le président Kabila est pointé du doigt. « Sa mauvaise volonté est manifeste même pendant le dialogue », explique un ténor du G7. Outre Diongo, Olivier Kamitatu a failli se faire prendre. Depuis quatre jours, l’opposant se cache dans une ambassade de peur de se faire arrêter.

Alphonse Muderhwa

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